Jour 6 - Kyoto

Les réveils sont de plus en plus durs, j’ai même raté le miens aujourd’hui. Heureusement nous allons dans la première ville où je reste enfin plus qu’un seul jour ! Ce qui veut dire plus de long trajets en train pour arriver et surtout plus de sac à dos me détruisant les épaules !! En tout cas à partir de demain.
On parle beaucoup de la ponctualité des japonais mais vraisemblablement ça ne concerne pas les bus. Depuis que je suis arrivé quasiment tous ceux que j’ai du prendre était en retard. Aujourd’hui il a quand même fait fort avec 10min de retard.

Le jardin de l'hôtel

Arrivé à Kyoto je prends directement un bus vers le temple Ninna-ji qui est surtout connu pour ses Sakura, dommage, mais qui est aussi profondément lié à la famille impériale.
C’est incroyable. On remarque tout de suite la noblesse des lieux et des différents bâtiments qui composent le temple; Que ce soit par la taille des batiments ou des jardins, les ornements ou tout simplement l'ambiance qui se dégage du lieu.

L'entrée principale du temple Ninna-ji

Je me dirige ensuite vers le fameux Kinkaku-ji, le temple d’or. Mais avant tout juste en face de l’arrêt de bus se trouve un restaurant de ramen. Certainement le meilleur truc que j’ai mangé depuis que je suis arrivé et pourtant il y a de la compétition ! Les nouilles comme le jus étaient bien épais et savoureux, le chashu était grillé au chalumeau, bref, un régal.

LE ramen

La visite du Kinkaku-ju se fait sous la pluie et avec toutes les affaires + l’appareil photo ce n’était pas le plus simple. Mis à part ça le temple était impressionnant mais la visite un peu rapide. On paye, on entre, on fait le tour de 10min et on repart. Bien sûr en passant par la case boutiques souvenirs évidemment. Comme, de tout le temple, on ne peut voir que le pavillon doré on peut dire qu’il y a plus de boutiques visitables que de choses à voir.

Le pavillon doré du temple Kinkaku-ji

Après ce tour éclair je prends le bus, encore une fois, pour aller au sanctuaire Shimogamo. Dans ce bus j’ai pu expérimenté ma première expérience de rejet des étrangers si je peux appeler ça comme ça avec une vieille dame qui, quand je m’assois à côté d’elle, se mets soudainement à changer de place malgré le quart d’heure à côté d’un japonais qu’elle vient de passer sur cette même place sans broncher. 🤷‍♂️

Ni clou ni vis

C’est donc un homme nouveau, profondément bouleversé par cette toute nouvelle expérience, qui franchit le seuil du sanctuaire Shimogamo. Ce sanctuaire est moins gargantuesque que ceux que nous avons pu voir aujourd’hui mais son unicité viens plutôt de la forêt qui l’accompagne et qui regorge de petits sanctuaires ayant leur propre histoire. J’ai notamment pu voir le sanctuaire du rugby. Je pose ça là si quelqu’un avait besoin de savoir que ça existait.

Entrée du sanctuaire Shimogamo

Malgré mon avance sur mon emploi du temps, j’apprends un minimum de mes erreurs et regarde les horaires du prochain temple à visiter. Bingo ! Il est fermé. C’est donc parti pour retourner à l’hôtel et quitte à être en avance autant le faire à pied. 1h20 de marche plus tard j’arrive enfin à destination… Enfin je crois. Pas d’hôtel aux alentours. Finalement je remarque en prenant l’adresse directement donnée dans Booking que ce n’est pas ici mais à une bonne demi-heure de marche. 🤡

Pont du sanctuaire Shimogamo

Heureusement que le check-in se fait vite car je suis épuisé. Cette fois-ci c’est un hôtel tout ce qu’il a de plus classique. Ayant eu l’occasion de voir le quartier j’ai pu constater que c’était très vivant et que la quasi totalité des commerces étaient encore ouverts ! Je pars donc faire une balade et m’arrête ça et là pour me faire un dîner décomposé et tester les fameuses salles d’arcades japonaises.

Une partie du dîner