Aujourd’hui marque le passage de deux étapes, le retour du gros sac à dos et la moitié du voyage. Aucune des deux n’est une bonne nouvelle…
Mario qui se cache au centre commercial
Ayant 4h de train je dois partir relativement tôt ce matin. Le sac à dos étant de retour, je décide de ne pas visiter ce matin et de me reposer. Je pars de l’hôtel vers 10h30 à la recherche de la gare mais surtout d’une poste. Les timbres sont sensés être donnés à la supérette mais pas pour l’international apparemment. Je vais donc au centre d’information où l'on me dit que le bureau de poste est au 7e étage, nickel. C’est juste dommage que le 7e étage soit FERMÉ. Ni ascenseurs ni escaliers. Il faut contourner le centre commercial dans lequel nous sommes pour trouver LA bonne entrée. J’atteris au milieu d’un marché, où j’ai demander de l’aide et la personne a été extrêmement gentille car elle a quittée son poste pour m’amener pile devant !
Une fois fini je repars vers la gare et commence à prendre les différents trains qui m’amène à ma prochaine destination : le Mont Koya !
Assortiment pour le déjeuner
J’ai découvert à mes dépends que le trajet faisait 4h car il y avait 1h complète d’attente. En effet l’un des trains passe toutes les heures et mon train précédent arrive moins de 5min après son départ 🤷♂️
Avec ce long trajet je n’ai pas la possibilité de faire les deux temples que j’avais prévu avant 17h donc je décide de faire le plus éloigné aujourd’hui et le prochain demain matin avant de partir. Ces deux temples sont liés par leur histoire commune, celui de demain est le Kongobuji et est le plus gros temple de la région ainsi que le QG du bouddhisme Shingon. Celui d’aujourd’hui est le Okunoin et est le mausolée de Kobo Daishi qui est le premier a avoir importé le bouddhisme Shingon de la Chine vers le Japon.
Lanternes du cimetière du temple Okunoin
Le temple Okunoin est vraiment impressionnant à bien des égards. En premier sa localisation, il est au beau milieu d’une forêt et la mousse et la végétation ne font qu’un avec lui. Ensuite son cimetière qui est le plus grand de tout le pays avec plus de 200 000 tombes qui vont de femme de shogoun a entreprises diverses. Enfin la quantité de preuves de donations que l'ont peut trouver dans tout le temple. Il a des salles et même parfois des bâtiments entiers remplis de lanternes et autres statues de bouddha et tout vient des fidèles. Les photos étaient interdites mais ces salles remplies montrent vraiment l’étendu des capacités d’un temple aussi connu.
La nature reprends ses droits
Après la visite du temple j’attends la tombée de la nuit pour prendre quelques photos des lanternes à travers le cimetière puis je pars vers l’hôtel. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai découvert l’impensable, l’inimaginable pour un japonais : Un lieu visitable après 17h 🤯
À quelques centaines de mètres de l’hôtel se trouve le temple Danjo Garan qui, même si l’intérieur est fermé, éclaire tout l’extérieur ainsi qu’une bonne partie des bâtiments pour qu’il soit visitable même de nuit. Cette idée devrait être généralisée car déjà c’est plus pratique mais surtout car l’expérience et l’ambiance qui s’en dégage est complètement différente. C’est déjà ce que j’avais ressenti lors de ma visite du Fushimi Inari.
Le temple Danjo Garan
En arrivant à l’hôtel je suis les explications usuelles et parle un peu avec la personne qui m’accueil quand je suis pris de sueurs froides, suis-je vraiment encore au Japon ? Suis-je en train de rêver où vient-il vraiment de me dire que non seulement Kongobuji était ouvert en nocturne avec des illuminations (Et des vraies cette fois) mais qu’en plus une représentation de musique classique s’y déroulait ? Ni une ni deux je pose mes affaires et je m’y rends !
L'une des salles du temple Kongobuji
Et bien sachez très chers lecteurs que jouer du Schubert dans l’une des plus belles salles d’un des temples les plus connus du Japon rends étonnamment bien. Comme quoi. Le monde est plein de surprises.
Les musiciens en action
C’est ravi de cette expérience que je rentre à l’hôtel en faisant bien sûr une pause à la supérette pour manger un bout car même si les temples sont éclairés ils restent des exceptions et la ville est déjà morte depuis longtemps.
La chambre de cette nuit
Gallerie du jour
