La journée commence avec un petit dej à l’hôtel et surtout un bon café pour tenir le gros programme qui s’annonce ! Je prends ensuite un vélo mais cette fois-ci en regardant avant où le déposer et c’est parti pour le chemin des philosophes. Étant moi-même philosophe (de comptoir) j’ai hâte de m’y sentir comme à la maison !
Peintre en action
Le chemin des philosophes est beau et agréable mais très l’est certainement encore plus avec les sakuras, ce pour quoi il est le plus connu. Là un des côtés n’était pas défriché et on sent qu’il est laissé au repos hors saison.
Canal du chemin des philosophes
Au bout du chemin se trouve le Ginkaku-jicho, le pavillon d’argent qui quant à lui n’est pas en argent. Encore une visite de jardin me direz-vous. Effectivement mais on est là pour ça après tout 👍. En tout cas c’est beau et il y a l’air d’avoir de vraies cérémonies organisées dans le temple.
Vue sur le Ginkaku-jicho
À la suite de ce petit tour commence le Jidai matsuri, festival dédié à l’histoire de Kyoto avec un défilé costumé de 2h ! Comme je suis pour une fois en avance je décide de m’arrêter dans un restaurant de Tonkatsu sur la route.
Guerrier samouraï savourant sa victoire
Le tonkatsu était délicieux. Il était accompagné d’un assortiment d’assaisonnements pour tester différentes compositions de goûts avec la viande. Viande qui était un fillet de porc saignant, fondant dans la bouche avec une chapelure légère, ni grasse ni huileuse. Et tout ça pour moins de 14€.
Délicieux tonkatsu
Au bout de ce défilé se trouve le Palais impérial et ça tombe bien car c’est là où je vais ! Je ne sais pas qui a fait cet emploi du temps mais c’est super bien organisé 👌
Lanterne du jardin impérial
Vous souvenez vous des horaires catastrophiques d’hier ? On pouvais à la limite dire que ce n’était pas LE truc à voir et pour le deuxième cas que c’était une nocturne donc cas un peu particulier. À la limite mais vraiment au bord du gouffre je veux bien. Et bien laisser moi vous présenter mon nouveau némésis : Le palais impérial de Kyoto qui ferme à 15h20 un jour de festival. Et bien sûr un gentil monsieur vient nous préciser que c’est fermé toute la journée demain 😍
Je dis nous car il y avait un certain attroupement devant la porte et, naïvement, je pensais que c’était la queue. C’était en fait les groupes et familles qui cherchaient quoi faire face à cette impasse que sont les horaires japonais.
L'une des portes du palais impérial
Ma dernière destination étant hors de la ville et apparement plutôt prisée, je décide donc de m’y rendre directement. Direction le 鞍馬の火祭り ou le festival du feu de Kurama.
Grand bûcher sur torii
Le festival est vraiment impressionnant. Que ce soit les tenues traditionnelles, les chants en coeurs, les énormes torches portées par trois personnes ou encore les tambours, tout vient d’une autre époque et nous plonge directement dedans. Le seul point négatif du festival est qu’il est victime de son succès et est surchargé de monde et de brouhaha avec en plus tous les policiers qui crient dans leurs mégaphones.
J’ai quand même pu rencontrer un groupe de Strasbourgeois très sympathique avec qui j’ai pu faire la quasi totalité du festival et c’était rafraîchissant d’entendre de nouvelles histoires et péripéties. Merci à eux pour la soirée.
Lourd fardeau
Retour bien KO à force de piétiner. Flemme de prendre à manger dans la chambre d’hôtel donc je suis aller dans un restaurant spécialisé dans le bœuf et j’ai pris un Murasawa au Wagyu. C’est la journée des festivals mais aussi à l'évidence celle des bon plats !
Wagyu et bière pour se remettre de ces émotions