Cette fois-ci je ne me suis pas trompé d’endroit, tout est bon ! Enfin presque puisque le train que je devais prendre est complet. 🙃
D’ailleurs le prochain aussi. Oh bah tiens celui d’après aussi.
Au final je change directement de gare et pars vers la Tokyo Station pour prendre un Shinkansen à la dernière minute mais qui lui au moins me permet d’avancer.
Conbini recouvert de verdure
Nikko étant plus au nord les effets de l’automne sont encore plus présents et c’est donc dans une ville submergée par une forêt rouge orange que j’atterris.
Couleurs d'automne autour du temple
La ville s’articule autour d’une longue rue au bout de laquelle se trouve un grand pont traditionnel japonais, le pont Shinkyo, qui une fois passé nous amène au resplendissant temple Toshogu au milieu de la forêt.
Le pont Shinkyo
J’ai pu tester sur le retour des zarusoba qui sont des soba, de fines nouilles, froides avec un jus à part dans lequel on les trempes. Par contre je n’avais plus de liquide et ils ne prenaient pas la carte… Heureusement que beaucoup de conbini ont des ATM sinon j’aurais été bien embêté !
Zarusoba
Dans un coin un peu reculé se trouve les Abysses Kanmagafuchi qui se compose d’un chemin jalonné de petites statues bouddhistes longeant une rivière mouvementée. L’ambiance automnale était parfaite pour ce lieu et l’eau de la rivière est d’un bleu étonnement turquoise 😮
Alignement méditatif
Le temple est sensé être éclairé de nuit donc je décide d’y passer tout en m’arrêtant sur le chemin dans une cabane servant du lait au matcha avec vue sur la montagne et sur la rivière ainsi qu’à différents stands de nourriture installés tout le long du chemin vers le temple. 😋
Au final les illuminations étaient dans un jardin payant et, connaissant un peu maintenant les transports, je décide de directement rentrer pour ne pas me faire avoir.
Marché aux abords du temple
D’ailleurs sur le retour j’arrive à mettre des mots sur un phénomène que je n’ai remarqué quasiment qu’à Tokyo : les actes de xénophobie.
Il m’était déjà arrivé de voir une mamie changer de place dans le bus mais ici c’est directement des coups d’épaules ou de sac sous prétexte « d’être pressé » ou « de n’avoir pas vu ». La première fois on y croit, pas les 5 autres. Le pire cas que j’ai eu était ce soir dans une supérette quand je me suis mis de côté pour ranger mes achats et que quelqu’un s’est carrément tourné pour me mettre un coup avec son sac et partir sans même se retourner. Pour être sûr de ne pas être parano j’ai regardé sur des forums d’expatriés et, effectivement, c’est bien quelque chose de réel.
Torii de nuit